ETRE UNE FEMME… ou COMPRENDRE L’INFLUENCE DES HORMONES SUR NOTRE QUOTIDIEN

 

Les hormones sexuelles sont produites, en proportion différente, par deux glandes : par les gonades, le testicule chez l’homme et l’ovaire chez la femme, et par le cortex de la glande surrénale.

De la puberté à la ménopause, une femme connaît environ cinq cents cycles (interrompus par les grossesses).

500 occasions d’avoir mal !? Le SPM n’est pas une fatalité.

LES DOULEURS DES REGLES

La dysménorrhée est une douleur qui précède, accompagne ou suit la menstruation (les règles). C'est une pathologie fréquente qui touche avec plus ou moins d'intensité 30 à 50 % des femmes en période d'activité génitale.

Le syndrome prémenstruel (SPM) est un ensemble de symptômes physiques et émotionnels qui surviennent habituellement de 2 à 7 jours avant les règles (parfois jusqu’à 14 jours). Ils prennent généralement fin avec l’arrivée des règles ou dans les quelques jours qui les suivent. Les symptômes les plus courants sont une fatigue prononcée, les seins sensibles et gonflés, un gonflement du bas-ventre, des maux de tête et de l’irritabilité. L’intensité des symptômes ainsi que leur durée varient beaucoup d’une femme à l’autre. De 20 % à 30 % des femmes ont des symptômes suffisamment intenses pour interférer avec leurs activités quotidiennes.

Pour comprendre comment ça marche parlons un peu hormone

Les œstrogènes sont fabriqués par les gonades (ovaires) et la glande cortico-surrénale à partir du cholestérol. La progestérone est produite par les ovaires après l'ovulation et est aussi synthétisée à partir du cholestérol.

Les œstrogènes agissent sur le cerveau, participent à la consolidation des os, féminisent la voix et jouent un rôle important dans la qualité de la peau et des cheveux.  Ils sont également responsables de la répartition du tissu adipeux (graisse) sur les hanches et les cuisses, et rendent les femmes plus sensibles aux problèmes veineux (comme, par exemple, la phlébite).

Les œstrogènes sont impliqués dans le développement du système nerveux central, dans l'homéostasie du squelette et du système cardio-vasculaire.  Ils ont également des effets sur le foie.

 La progestérone complète et contrôle les effets des estrogènes.  Elle permet l'implantation de l'œuf dans l'utérus et participe au bon déroulement de la grossesse.  Elle tend à augmenter légèrement la température du corps.

 

Les variations du cycle menstruel

Après la phase de l’ovulation, les taux hormonaux varient : tandis que la sécrétion d’œstrogènes baisse, celle de la progestérone augmente, puis chute à son tour en l’absence de grossesse. Les œstrogènes provoquent un gonflement des seins et une rétention d’eau, que la progestérone atténue normalement. Toutefois, s’il y a un excès d’estrogènes ou une insuffisance de progestérone, il se produit une tension douloureuse dans les seins.

Le foie joue un grand rôle dans la gestion des hormones (detox et recyclage), si ce dernier ne remplit pas correctement ses fonctions, œstrogènes et progestérone ne seront plus en quantité équilibrée dans notre corps et entraineront un SPM.

Le cas de la pilule contraceptive

La prise de pilule contraceptive vient se substituer chimiquement au cycle hormonal naturel. C’est la raison pour laquelle de nombreuses femmes sont « libérées » momentanément de leurs douleurs. Cependant dès que la prise de pilule est interrompue, les douleurs reviennent et souvent beaucoup plus intensément car les déséquilibres hormonaux s’intensifient. De plus, la prise de pilule contraceptive à pour effet de bloquer certaines des fonctions hépatiques (détox des hormones) ainsi que l’absorption de certaines catégories de vitamines (Vit B) et provoquer des carences.

Des solutions naturelles existent.

La nature offre une farandole de plantes qui permettent de rééquilibrer précisément les variations hormonales : l’onagre et la bourrache qui agissent en fonction du moment du cycle ; le framboisier, la sauge, l’alchémille ou la mélisse. D’autres plantes viennent agir sur l’élimination des excès hormonaux en stimulant les émonctoires comme l’artichaut ou la piloselle par exemple. Attention chaque plante n’est pas sans effets et il est important de connaitre les contre-indications avant de se lancer une automédication même si elle est naturelle.

Si les douleurs ne passent pas c’est que la cause du problème est mal identifiée ou que la plante n’est pas adaptée à votre situation. Chaque femme et chaque corps exprime ses déséquilibres à sa manière et le naturopathe vient décrypter ce que le corps exprime pour trouver la réponse naturelle la mieux adaptée.

Une alimentation réformée, l’activité physique régulière, une bonne hygiène de vie et des séances de réflexologies ciblées peuvent favoriser et renforcer ce retour à l’équilibre hormonal. Demandez conseil à votre naturopathe 😉