La monodiète consiste à ne consommer qu'un seul aliment biologique durant un repas (par exemple le soir), sur une demi-journée, ou sur une journée complète, ou plus si besoin est plusieurs jours, tout en restant dans la limite de trois jours environ afin d'éviter des crises curatives importantes et désagréables (migraines, nausées, vomissements, éruptions cutanées...).
La quantité d'aliments à gérer devrait être correcte pour éviter les frustrations et les envies, mais pas excessive non plus. L'aliment peut être cuit ou cru, en morceaux, en purée ou en jus. Durant cette monodiète, il n'est pas nécessaire d'arrêter les activités habituelles (professionnelles, loisirs..). On s'abstiendra de rajouter du sucre ou des matières grasses. Seuls sont autorisés les épices et les herbes aromatiques. Dans le même esprit il est bien sûr évident d'arrêter les excitants pendant la monodiète : alcool, tabac, café ou chocolat et préférer des infusions ou de l'eau.
Le jour avant le début de la monodiète, les repas doivent être légers. (Pas de mélanges : viande, céréales, pas de protéines fortes, pas de fromage ou de produits gras.). On appelle cela la descente alimentaire. De la même manière à la fin de la monodiète, la reprise alimentaire se fait en douceur. Des fruits, des légumes pas trop de mélanges, le repas suivant : des légumes et des féculents et au bout du troisième ou quatrième repas reprise de protéines.
Au cours d'une monodiète, plus l'aliment consommé est cuit et plus il est drainant et moins il est nutritif. En effet nous extrayons des aliments crus des éléments nutritifs tels que les vitamines, les enzymes, oligo-éléments… les aliments cuits ont perdu une grande partie de leurs éléments nutritifs. Cependant, il reste des fibres qui facilitent, entre autres, le transit intestinal et donc, une défécation naturelle.
. À quoi sert la monodiète ?
Normalement, nos déchets sont éliminés par nos organes émonctoires, cependant ce mécanisme peut s'enrayer sous les effets du stress, de la fatigue, de la maladie… Si nous lui laissons le temps et la force nécessaire, notre organisme peut se régénérer et accomplir de nouveaux ce nettoyage. La monodiète favorise ce nettoyage. Elle est plus facile à pratiquer que le jeûne, elle est plus rassurante, plus douce et ne fait courir aucun risque de carence ni de malnutrition. Les changements de saison sont très favorables à ce type de pratique.
Quels aliments pour une monodiète ?
Des pommes, un bouillon de légumes, des fruits murs pendant l’été, du raisin en automne, ou un autre fruit de saison, des pommes de terre cuites ou mieux encore des patates douces, du riz ou une autre céréale pendant l'hiver par exemple …
Quelques précautions : Une monodiète, comme toute détox, ne se démarre pas si vous êtes enceinte, ou si vous allaitez. (ce n’est pas non plus pour les enfants). Commencez doucement su un seul repas et si vous rencontrez quelques difficultés pendant la cure, de la fatigue ou des réactions de type “crises curatives”, n’hésitez pas à me consulter ou à prendre rendez-vous afin de ne prendre aucun risque et de réguler, adapter la pratique de la monodiète à votre situation particulière.
Véronique Bonhomme.